Bonjour, je suis Valérie et je suis heureuse de vous faire découvrir mon univers...
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Issue d’une famille multiculturelle, j’ai toujours été fascinée par les voyages et les cultures.
L’Amérique Latine, l’Australie et le Vietnam font partie de mon histoire et de mon héritage.
Très jeune, j’ai su que je voulais devenir designer. Après un bac Arts Plastiques et des études à ESMOD en costumes de scène, ma carrière débute en Australie en 1999, avec notamment la fabrication de costumes pour les JO de Sydney.
J’ai ensuite travaillé à l’Opéra Garnier, au Club Med en Grèce, et animé des ateliers avec des jeunes en difficulté.
En 2002, je combine mode et voyage grâce au programme Mobile Asie, qui m’amène au Vietnam.
Pendant huit ans, j’y conçois des accessoires, découvrant le savoir-faire local et la générosité des Vietnamiens.
En 2010, je lance ma marque Valérie Cordier Paris=>Hanoï, reflet de mes inspirations multiculturelles.
Restant au Vietnam pour travailler avec mes partenaires, j’enrichis mon univers créatif avec des influences du Japon lors d’un séjour en 2016.
En 2019, après 17 ans à l’étranger, je rentre en France et passe un CAP maroquinerie. Cela me permet de concrétiser mes créations avec une approche artisanale.
Fin 2024, je me relance dans l’aventure créative…
La matière guide la création
Les Cuirs :
Les cuirs que j’utilise proviennent tous d’excédents de production. Ils sont déjà existants, je ne décide donc jamais d’une couleur ou d’une finition avant de vérifier ce que je peux trouver. Une fois la peau utilisée, je dois créer une nouvelle combinaison de couleur. De ce fait les produits sont des séries limitées.
Les tissus ethniques :
J’utilise plusieurs sortes de tissus ethniques du nord du Vietnam ou d’autres minorités ethniques d’Asie :
Éléments récupérés sur des costumes traditionnels, des minorités Hmuong, Thai, Dao :
J’achète donc des pantalons, des jupes ou des couvertures que je redécoupe et transforme en sacs. Il est important que je choisisse moi même la pièce et que j’achète en direct, ce qui nécessite d’aller moi même dans les ethnies. Je collectionne donc des tissus, et quand il y en suffisamment je fais une collection.
La toile de Mai Chau: cette toile fait partie du peu de matériel que je commande et fais produire. Elle est tissée de manière traditionnelle par les minoriés Thai dans le nord du Vietnam. Produire cette toile me permet, d’une part, de soutenir financièrement une communauté, et, d’autre part, il met en lumière des traditions oubliées. Les motifs sont d’origine, je choisis juste les couleurs en fonction des collections.
Autres matériaux :
Ponctuellement, j’utilise aussi des matières venues d’autres contrées, d’Afrique, du Japon, ou de Colombie. Ces matières sont toujours achetées à la source, et mettent en valeur une culture et/ou un savoir-faire.
Pour des raisons de solidité et de qualité, les accessoires tels que les zip, les rivets, les fermetures sont, eux, commandés.
Le produit :
Si le recyclage, l’équitable et l’artisanal sont dans l’air du temps, éthique doit rimer avec pratique et esthétique.
Dans cette optique, rien n’a été laissé au hasard :
Les formes sont simples et fonctionnelles, les intérieurs très travaillés, et les détails en cuir donnent un aspect précieux et solide au sac.
Des formes simples et pratiques :
Toutes les formes ont été testées et ont évolué depuis leur première création. Des clientes ont fait des commentaires qui ont été pris en compte. Des poignées se sont rallongées ou rajoutées, des poches se sont créées… Plutôt que de créer, chaque saison, dans l’urgence, 10 nouveaux sacs qui ne seront pas parfaits, je préfère améliorer les sacs existants et me concentrer sur 1 ou 2 nouveaux modèles. La différence se fait par les couleurs et le choix des matériaux. Conserver une forme qui se vend bien est aussi une bonne manière de préserver la qualité : les ouvriers maitrisent le produit.
Des détails jusqu'à l’intérieur :
Le détail est une de mes signatures. Je fais en sorte que mes sacs soient aussi intéressants à l’intérieur qu’à l’extérieur. La majorité des sacs sont doublés en coton imprimé.
Les tissus sont achetés sur les marchés, suivant la disponibilité. Ils peuvent changer d’un sac à l’autre. Les porte-monnaie et les petites pièces sont un patchwork de toutes les chutes de tissus et sont donc tous différents. Presque tous les modèles ont à l’intérieur une pochette plastifiée amovible, une poche zippée, et un anneau pour accrocher des clefs.
De la qualité et de la solidité :
Comme mentionné plus haut, tous les sacs sont testés. Des renforts sont placés dans les endroits critiques du sac. Les parties métalliques (anneaux, rivets, boucles) sont commandées spécialement pour être certain de la solidité. Les toiles recyclées sont vernies pour éviter que les motifs s’estompent, les rivets aussi sont vernis pour éviter l’oxydation.
